Un trio incroyables mène l’enquête depuis les rues d’un Londres fantastique (« steam punk » pour être exact) jusqu’à un temple secret d’Afrique. Après avoir mit un point final aux meurtres de l’équarisseur, les personnages découvrent qu’il était au service de quelqu’un d’autre. De plus, des intrigues occultes se nouent dans les coulisses du royaume de la reine, dans le but de s’emparer d’un prodigieux trésor.
Dès les premières pages, et même sans avoir lu le tome 1
(!), cet étrange univers victorien, peuplé de machines à vapeur et de
dirigeables, est un régal pour le lecteur. Le dessin est fouillé, original sans
être excentrique. L’ensemble offre un monde
imaginaire d’une rare richesse. On
oubliera l’horrible dessin de la planche 15 (la case tout en haut à droite) où
un personnage qui donne un coup de pied semble ne pas avoir de bassin… Et l’on
ne retiendra que les décors urbains intrigants, les paysages africains
grandioses et une galerie de personnages tous très bien faits. N'oublions pas la couverture qui est magnifique. D’ailleurs, on
aime tellement cet univers graphique, que pour une fois il y aura deux extraits
de planches !
L’intrigue avance a un rythme soutenu, les personnages sont
biens marqués et intéressants, mais l’histoire est peut-être un peu complexe
parfois. Elle est laborieuse à suivre si l’on n’a pas lu le premier tome. Un
mal pas trop gênant, puisqu’il suffit de se plonger dans le premier album pour
y remédier.
M. F.
Le méridien des brumes 2 ; Parras et Juszezak ; éditions Dargaud.
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