C’est l’histoire de… Heu, attendez une vérification s’impose… Alors oui, ça se passe au XIe siècle, c’est l’histoire d’un guerrier mystique fanatique du Christ et d’un jeune païen censé être un Saint ou un nouveau messie. Tous les deux prennent la tête d’une armée de chevaliers pour aller libérer Jérusalem.
L’histoire en elle-même, bien que pas tellement originale, ne pose pas vraiment de problème. Là où ça coince, c’est au niveau des personnages : on a rarement fait plus fade. On glisse sur eux sans s’y attacher une seconde, probablement parce que le récit ne prend pas le temps de se poser pour nous les présenter. Montrer l’enfance d’un personnage avec une voix off qui nous explique deux ou trois bricoles, ça n’est pas suffisant pour créer une vraie rencontre. En plus, pour augmenter la confusion, l’histoire saute brusquement d’un personnage à un autre.
Le scénario ne semble pas maîtrisé. On fonce à toute allure à travers les planches sans bien savoir où l’on va. Un scénario peut être rapide, rythmé et bien réglé, comme une voiture de course. Ici on a bien la vitesse, mais le reste… Plutôt qu’une formule 1, c’est une diligence sans pilote : le rythme est saccadé et il n’y a personne aux commandes.
Le dessin regorge d’effets gores un peu faciles et sans classe : les têtes volent et le sang gicle n’importe quand et n’importe comment.
L’album est fermé par un petit sceau (un autocollant) qui précise que cette histoire a été mise à l’index. On comprend pourquoi…
M. F.
Le rêve de
Jérusalem ; Marty et Thirault ; Dupuis.
Un peu facile et sans classe, voilà les mots que je cherchais pour qualifier cette "critique".
Internet c'est formidable sauf quand cet espace sert de terrain de jeu à ceux qui ont un avis sur tout pour ne pas être rien.
Vive la dictature de "l'avis" !
Rédigé par : Philippe Thirault, scénariste du Rêve de Jérusalem | 07 mars 2007 à 00:33
Un peu facile et sans classe, voilà les mots que je cherchais pour qualifier cette "critique".
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Vive la dictature de "l'avis" !
Rédigé par : Philippe Thirault, scénariste du Rêve de Jérusalem | 07 mars 2007 à 00:34
Un peu facile et sans classe, voilà les mots que je cherchais pour qualifier cette "critique".
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Vive la dictature de "l'avis" !
Rédigé par : Philippe Thirault, scénariste du Rêve de Jérusalem | 07 mars 2007 à 00:36