Yukio Tanaka est « le » collégien de base. Personnalité effacée, fan de J-pop (la variété japonaise), aucune prédisposition pour quoi que ce soit. Yukio n’a rien pour lui. Ah si, il est sympa quand même, mais bon, c’est léger…
Jusqu’à sa rencontre avec Ryûsûke Minami, guitariste de génie de deux ans son aîné. Yukio découvre le rock, les Dying Breed (sortes de Radiohead créés par Sakuishi), et se passionne pour quelque chose pour la première fois de sa vie. Il apprend donc la guitare, et se rapproche de la sœur de Ryusuke, laquelle a tôt fait de s’apercevoir son talent.
La tournée américaine des Mongolian Chop Squad (le groupe de nos héros) se poursuit à Seattle. Le retour de Ryûsûke transcende le groupe, mais il leur faut faire salle comble pour avoir le droit de terminer la tournée. Malgré un concert énorme, les MCS ne parviennent pas à remplir la salle dans son intégralité, jusqu’à ce que…
Les dessins sont un peu justes même s’ils s’améliorent à mesure que la série avance. Beck se lit vite, sans doute trop vite. Peu de dialogues ici, on se laisse porter par l’ambiance des concerts. Et c’est là la magie de Beck : on y croit. On est là, dans la fosse aux premiers rangs, à vibrer aux cotés de Koyuki, Taira, Ryusuke, Chiba et Saku.
L’originalité du sujet et la qualité de la narration compensent largement les défauts évoqués plus haut et font de Beck un très bon manga.
A noter que le tome 14 est vendu avec le dvd du premier épisode de la série télé.
O.R.
Beck Tome 14 ; de Harold Sakuishi ; aux éditions Delcourt
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