Olivier est un garçon sans histoires. Élevé dans une ambiance baba-cool au sein d’un milieu libertaire et permissif. À 12 ans, il part en colonie de vacances. Là, quelque chose marquera son existence à jamais…
Avec « Pourquoi j’ai tué Pierre », Delcourt a déniché l’une des perles de la rentrée.
L’histoire est assez prenante, on s’attache assez rapidement au petit bonhomme qu’on voit grandir et évoluer. Chapitre après chapitre, on accompagne Olivier à travers toutes les étapes clés de sa vie, on partage ses joies et ses tourments.
La sensibilité de l’oeuvre s’explique grandement par l’excellente narration qui découle naturellement du coté autobiographique de l’histoire, mais aussi par l’excellent dessin d’Alfred. Celui-ci sonne toujours juste, et il appuie à merveille les sentiments de bonheur, d’angoisse et de détresse du héros.
La fin d’un film ou d’un livre conditionne grandement l’opinion globale qu’on se fait de l’œuvre qu’on vient de découvrir. Dans cette bande dessinée en forme de thérapie, trouver une bonne chute n’était pas évident. Pourtant, et sans trop en raconter, c’est bien la conclusion qui fait à « Pourquoi j’ai tué Pierre » quitter la catégorie bonne BD pour celle du livre d’exception.
A lire absolument.
O. R.
Pourquoi j'ai tué Pierre ; Dessin d'Alfred sur un texte d'Olivier Ka ; aux éditions Delcourt.
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