Rome au XVIIIe siècle. Trebaldi est le nouveau Pape, élu suite à une conspiration, il étend son pouvoir grâce au meurtre, à la terreur et à ses fidèles moines-soldats. Le Scorpion est le seul à pourvoir l’arrêter. Pour cela, il doit plonger dans son passé, à la recherche de ses origines.
Avec cet album, c’est un nouveau cycle des aventures du Scorpion qui commence. Dans un univers déjà riche de sept volumes, des nouveaux éléments se mettent en place : de nouvelles relations entre les personnages se tissent, des secrets sur le point d’être révélés, des complots se mettent en place…
Le dessin est superbe et l’histoire est servie par un découpage dynamique. Les scènes d’action s’enchaînent avec les phases d’enquêtes et des moments plus légers. Au niveau de la narration, des petits flash-back et de brefs rêves viennent apporter une dimension supplémentaire, sans alourdir le récit. Le texte est efficace et on excusera volontiers les petites répliques de combats comme : « – Meurs, misérable ! – Après toi ! – Argh ! » On dirait du mauvais James Bond ou du bon X-Or, mais ça fonctionne tout de même.
Le volume 7 des aventures du Scorpion n’évite pas quelques-uns des clichés du genre, mais il les noie dans un ensemble de grande qualité.
M. F.
Le Scorpion 7 ; de Desberg et Marini ; aux éditions Dargaud.
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